Je n'ai pas pour habitude de me souvenir de mes rêves, mais depuis quelques temps, je m'en souviens alors en voici un qui m'a marqué.
Je me rendais à un court de Yoga mélangé à une conférence en rapport à la spiritualité, et je montais un escalier pour accéder à la salle. Au fur et à mesure de l'ascension des marches, la hauteur entre elles s’agrandissaient jusqu'au point que gravir l'escalier commentait à tirer sur les jambes, puis jusqu'à se transformer en parcours de grimpe. Etant en bonne forme physique, cela me posait pas vraiment de problème.. au début... car à force cela devenait de plus en plus en difficile !
A ma gauche, il y avait une jeune femme, qui vu la facilité que j'avais, sollicitait mon aide car sa jambe ne lui permettait pas de monter comme elle le souhaitait.
La voilà rapidement accroché à mon coup, presque sur mon dos ! Ce qui me freinait dans mon ascension mais bon prince, je ne me plaignais pas, car cela me faisait plaisir de l'aider, vu qu'elle était "handicapée" (je me rappelle plus si c’était une blessure permanente ou pas, bref si je l'aidais pas elle restait là !).
Derrière moi, il y avait une foule toujours grandissante de gens qui escaladait et qui me suivaient, j’étais le fer de lance d'une foule qui en forme de triangle escaladaient et j'ouvrais la voie. Dans mon rêve, comme dans beaucoup de rêves, il y a des choses bizarres ménagées à des choses du quotidien réel, donc tout était conforme car j'ai souvent été l’initiateur et moteur de projets, donc c’était mon rôle comme d'hab.
J'ai été rejoint par d'autres qui gravissait bien aussi, au même niveau que moi, jusqu'à ce que je soit obligé de commencer à me hisser à la force des bras avec la fille accrochée toujours à moi lol. Nous étions presque arrivés au sommet, c’était de plus en plus sombre, excepté un puit de lumière nous étions presque dans l'obscurité, je demandais à ceux qui étaient derrière moi de me décharger momentanément d'un sac contenant mes affaires que je tenais à la main pour me hisser sur le dernier palier qui été plus haut d'environ 30 cm que ma taille.
Quand tout à coup, dans un bruit de grincement, la porte sous forme de garage à hayons s'ouvre vers le haut, une grande lumière nous inonde, avec un fort niveau sonore de musique aussi ! Et là, je vois que le cours de Yoga était en fait un cours d'aérobic avec pleins de filles habillés en bleu pastel et rose qui se trémoussaient en faisant de la gym sur de la musique techno ! La scène était une caricature bidon d'une scène presque grotesque.
Là tout le monde s'est mis à râler dans une clameur de surprise pour avoir fait toute cette pénible ascension pour voir que notre cours de Yoga ou notre conférence de spiritualité avait été remplacé par un truc qui nous apparaissaient à ce moment là comme super superficiel !
Mon analyse du rêve :
Dans mon rêve, le parcours spirituel est difficile pour certains mais pas vraiment pour moi (bonne nouvelle!) Si j’arrête d'ouvrir la voie, si j’arrête mes projets, ca peut s’arrêter pour d'autres (pas cool, et ca peut paraître prétentieux de dire cela... d'un autre coté il faut bien que quelqu'un s'y colle, parce que comme disait Confucius mieux vaut allumer une bougie que de rester dans l'obscurité) ou alors ca obligera d'autres à aller chercher leur voie, et d'autres à ouvrir la voie pour les autres. En ce qui concerne la fille, ca me déplaisait pas de l'aider et elle souhaitait aller dans la même direction que moi (cool, il y a un autre proverbe qui dit : si on veut avancer, mieux vaut regarder dans la même direction que de se regarder dans les yeux)
Je n'ai rien contre les cours d’aérobic mais j'avoue que c'est peut être une pensée qui a resurgit car j'ai souvent vu dans la gestion des profils d'une salle, des cours que je qualifiais d’intéressants remplacés par des cours à la mode, genre Zoumba parce que ca attire plus d'adhérents !
Ou alors que je croyais que mon parcours spirituel me mènerait à la lumière mais en fait la lumière est que du leurre, un miroir aux alouettes. Ou alors, autre version : je recherche de l'essentiel mais qu'il n'y a rien au bout que du superficiel !
Ou, encore pire alors que là haut, il n'y a plus personne aux commandes...
Pongo 2018